Une Histoire de Famille

Cette ferme est une histoire de passion et de savoir-faire transmis de génération en génération. Depuis plus de 70 ans, nous nous engageons avec cœur et conviction à produire des volailles de qualité, élevées dans le respect de nos terres.

Hier

Depuis la fin du 19e siècle, ma famille est installée à la ferme de “Bidaou” à Audignon en Chalosse. Alors que les hommes cultivaient la vigne, le blé et le maïs, les femmes s'occupaient de la basse-cour de la ferme familiale. Les oeufs, poules, poulets et autres produits de la ferme étaient alors vendus au marché de Saint-Sever.

En 1954, mon grand-père Joseph construit une "poussinière" et développe l’élevage de poulets fermiers. En 1960, il fait parti des premiers paysans landais qui se réunissent pour défendre l’élevage traditionnel du poulet cou nu jaune, auquel sera délivré en 1965 le premier label rouge. En 1966, mon père André reprend l’exploitation familiale avec son frère Alain, après des études en aviculture. En 1972, ils expérimentent le chaponnage moderne.

Il était une fois une poulette couleur d’or élevée au beau milieu de la forêt des Landes où elle bénéficie de la douceur du climat et de l'absence de vent qu’elle redoute. Elle se nourrit de maïs, un sucre lent idéal pour les volailles qui sont élevées au minimum quatorze semaines.

Aujourd’hui

50 ans plus tard c’est la même passion qui nous anime : l’envie et la fierté de préserver un goût, de maintenir nos modes d’élevage traditionnels, qui respectent le rythme des animaux et la nature, la joie enfin de vivre et d’exercer son métier en famille. C'est cet environnement qui confère à nos volailles une saveur unique.

Au-delà de la préservation des saveurs et des techniques ancestrales, c’est aussi le plaisir de voir notre travail reconnu, notamment lorsqu’une de nos volailles se retrouve dans les cuisines des plus grands chefs et de savoir que ce que nous produisons est apprécié et mis en valeur dans des recettes raffinées, qui rendent hommage à notre savoir-faire et à cet héritage familial.

Depuis plus de 15 ans au service des chefs français

Fin septembre 2009 :

Démarrage de la vente en direct par une prospection à travers les rues commerçantes de Paris. Après une soixantaine de bouchers vus en porte à porte en 3 jours, tombe enfin la 1ère commande de la part de David et Céline Fontaine, bouchers rue de Sèvres à Paris. Suivront rapidement Olivier Grimal, rue de Grenelle, André Gauthereau, rue Bréa… puis Bernard Bissonnet à qui j’offre un poulet à partager en famille. Naîtra une relation d’une grande fidélité avec les Boucheries Nivernaises, Bernard, Michel puis Julien et Jean-Baptiste. Leur conseil et leur exigence faisant progresser la qualité et la présentation de nos volailles.

Octobre 2008 :

Jullien Duboué et Christian Etchebest, le landais et le basque expatriés à la capitale me font rentrer dans la bistronomie parisienne: le poulet du dimanche à partager en famille ou entre amis, à la cantine du troquet est depuis lors, élevé sur notre ferme.

Décembre 2008 :

Alain Ducasse met la poulette cou nu jaune Tauzin à la rôtissoire du Relais Plaza de l’Hôtel Plaza Athénée à Paris en lieu et place du poulet de Bresse.

Noël 2010 :

Michel Guérard met à la carte de Noël de son établissement Les Prés d’Eugénie la pintade chaponnée de notre ferme. Il est tellement séduit par le produit qu'il me demande de lui en produire toute l’année. Mais comment chaponner des pintades tous les 15 jours ? Mon père André, qui a fait l’école nationale d’aviculture de Rambouillet a l’idée d’engraisser les pintades avec du lait, comme les chapons pendant 1 mois sans pour autant castrer cette volaille. Pour la Saint-Valentin, j’amène les premiers échantillons de cette nouvelle pintade. Monsieur Guérard toujours curieux de nouveautés la cuisine et s’enthousiasme : « c’est différent, mais c’est magnifique aussi ! Je retrouve les saveurs sauvages des pintades de mon enfance ». Il ne lui restait plus qu’à trouver un nom pour désigner cette volailles d’exception, ce sera l’opulente pintade.

Octobre 2011 :

Alain Ducasse met à son tour cette pintade finie au lait de chalosse à la carte du Louis XV à Monaco. Elle deviendra un plat signature sous l’appellation de Pintadon des brigades dirigées successivement par Pascal Bardet puis Dominique Lory.

Décembre 2008 :

Alain Ducasse met la poulette cou nu jaune Tauzin à la rôtissoire du Relais Plaza de l’Hôtel Plaza Athénée à Paris en lieu et place du poulet de Bresse.

Avec la famille Bissonnet

Février 2014 :

Hélène Darroze invite tous ses fournisseurs pour un marché des producteurs dans les salons du Connaugh à Londres. Avec Caroline nous faisons goûter nos poulettes, poulardes et pintades Tauzin aux côté du porc noir de Marc Mateyron, du haricot coco du Béarn et du merlu pêché à la ligne sur le port de Saint-Jean-de-Luz. Nous démarrons ainsi une relation fidèle tant au JOIA et Marsan à Paris, qu’au restaurant Connaugth à Londres.

2016 :

Alain Dutournier me commande des poulardes pour son plat traditionnel appelé l’Oreiller Belle Aurore pour les fêtes de fin d’année. Il aime tellement ce plat qu’il me demande de lui fournir des poulardes toute l’année. Depuis lors nous élevons cette volaille festive 12 mois par an, merci cher Alain de nous avoir pousser à oser le faire.

La Tour d'Argent
DR

Août 2019 :

C’est la consécration, Michel Guérard cuisine pour le dîner de prestige du G7 à Biarritz. Le président Macron retient la pintade de notre ferme pour plat principal que dégusteront Angela Merkel, Donald Trump, Boris Johnson, Justin Trudeau…

Décembre 2019-2024 :

Mes enfants, Inès, puis Margaux et enfin Rafael, mettent la main à la patte les week-ends de décembre pour conditionner avec nous les volailles de Noël. Nous consacrons aussi un week-end de l’été à relever un défi en famille: chacun fait sa recette préférée du poulet. L’occasion d’un festin partagé tous ensemble.

Il était une fois une poulette couleur d’or élevée au beau milieu de la forêt des Landes où elle bénéficie de la douceur du climat et de l'absence de vent qu’elle redoute. Elle se nourrit de maïs, un sucre lent idéal pour les volailles qui sont élevées au minimum quatorze semaines.

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